Conclusion...
...de la fin.
Well, maybe it's time to update this blog and say goodbye for the last time.
Avez-vous noté ce joli titre ? Mais commençons par le début, comment allez-vous ?
C'est que je ne me suis pas beaucoup montré ces derniers temps mais pour cause, je suis rentrée dans notre beau et borring pays. Il est donc l'heure de conclure ce blog, cette année, cette vie.
Quand on s'était laissé, je partais pour la Californie avec ma compagnionne officiel de voyage. 15 jours indescriptibles de pure folie. On a fait des nouvelles rencontres, des nouvelles découvertes, plus de 800 photos et refait le monde au moins 15 fois. Je ne vais peut-être m'attarder sur ces 15 jours, qui je ne doute pas, vous intéresserais. Mais tu ne peux pas comprendre, toi, cher lecteur qui n'est jamais sortit de ta cambrousse française, qu'il est impossible de ne pas décrire San Francisco, L.A, San Diego, le désert d'Arizona, le Grand Canyon, Monument Valley, Las Vegas, sans y passer des heures. Il faudra vous contenter de quelques photos mises en ligne sur mon Facebook (pour celles et ceux qui savent au moins comment ça marche et de quoi je parle).
Après les vacances, il y a eu une autre aventure : celle des bagages, des au revoirs, du voyage et des retrouvailles. L'envie me manque bien de tout vous raconter en détail (la flemmingite que je traine depuis 21 ans est irréversible).
Pour l'étape valise, ça a été short. On est passé près du carnage financier et organisationnel. Sur conseils de Maman, sur bourrage de moi, et entassage dans le sac où on aspire l'air, ma vie américaine est entrée dans 23 et 21 kg, un bagage à main plus lourd que la norme, un sac d'ordi et un sac à dos. Moi, chargée comme un âne ? Presque.
Départ mercredi matin. Les au revoirs ont été d'une rapidité déconcertante. Les filles, en retard pour l'école, sont parties en coup de vent après un bisou et un calin rapide. Mais elles avaient déjà versées toutes les larmes de leur petit corps avant que je parte en vacances donc elles n'avaient plus rien pour pleurer.
Les garçons ont été tout aussi rapide. Je les ai emmené dans la classe, bye-bye rapide et plus personne. Mais peut-être était-ce mieux comme ça.
Direction ensuite Manathan avec Steve qui m'a aidé à porter mon chargement jusque dans le taxi et direction le Queens pour rejoindre Céline et toute notre troupe. C'est que Yannick, le successeur et le 3ème mousquetaire (comprenez Emilie) étaient là aussi pour assister à nos dernières heures de vie américaine.
Puis vers midi, départ pour JFK, au revoir à ceux, qu'on ne reverra qu'en France parce que cette fois, ce n'est pas en vacances que l'on part. Il n'y aura pas de vol retour.
Le vol s'est bien passé. Et pour cause, on a voyagé ensemble jusqu'à Franckfort. 4h d'attente plus tard, on s'est quittée et direction nos avions respectifs. Arrivée à Genève 45 min plus tard et déjà je regrette d'être rentrée.
Pas le temps de ramasser ses affaires pour avancer d'un mètre dans la fil d'attente que déjà tout le monde se rue pour doubler. Bienvenue en Europe. Et puis il faut récupérer ses bagages et un chariot et c'est en anglais que je fais la réclamation au bureau de change.
Et puis voilà. Retrouvailles françaises. Une vie s'arrête, une autre recommence. Et à la question "Tu es contente d'être rentrée ?" on ne sait que répondre. (SVP, arrêtez de la poser).
Because we can't. We can't answer to that because you will never realize what we lived there and what we did.
We are different when we come back. We saw to many things, we know a lot more about everything. Here and there. Stop thinking that you, little french people, are the best. Stop thinking that them, little american people, are stupid. None of us are better than another. There are just differences between us, some are better here and some are better there. And please, really please, stop thinking that the US are just about Mc Donald. Go out and see the world. That's why you can't understand us.
I had 4 kids with good and bad days. A good family and 2 great friends.My BFF. We lived the same adventure, the same life and if we miss eachother so much, it's just because we had a great time together in the US but also because we shared the bad time too. And there are more than you think.
I had a great year, but I can't explain it. How can I resume an entire year ?
If I am glad to be home ? I couldn't wait to be home but I left a year behind me that I know I will never live again. And today, I feel as much American as I am French.
But you are right. Now it's time to change and think about the future. But right now, I see my future in Australia. Time to live a fuckin' borring life in France is not now.
Thanks to my family, thanks to my friend, thanks to America.
I'm back now and I had one of the best year of my life.
Well, now it's time to say goodbye, thanks to you, lecteur, d'avoir suivit mes aventures.
C.